A voix intensement basse2 ECTS, Semestre S1, STU-BOAB-S1 Equipe enseignante: Elsa BOYER, Judith ABENSOUR Atelier d'écriture Il s'agit de travailler à partir des mots de notre bande-son politique, tant la langue du gouvernement que celle des acteur.rice.s de la lutte. Nous souhaitons réinterroger les rapports entre poésie et politique en revenant sur ces phrases de Jean-Marie Gleize écrites en 2011 dans l'article « Opacité critique » : « Une certaine négation de la politique par la poésie est politique. Surtout si l'on veut bien admettre par ailleurs cette pratique comme négation « endurante » de la poésie : aucun message achevé, refus de la revendication, maintien à hauteur d'énigme, réalisme radical. Encore et toujours pour tout ce qui parle « à voix intensément basse ». La question révolutionnaire est désormais une question musicale. » Nous allons donc tendre collectivement l'oreille pour se rendre plus attentif.ve.s, en espérant que cette expérience fasse émerger des paroles tant destituantes qu'insurgentes et divergentes, à la croisée entre poésie et musique. Nous inviterons Théo Robine Langlois qui se sert des réalités pour explorer le langage à travers différents supports comme l'écran, le livre, la radio et internet. Séances de cours:
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