Cours dé- colonial ( intitulé à venir)1 ECTS, Semestre S2, 3DV-HTCS-S2 Equipe enseignante: Annabela TOURNON A la fin des années 1960, des auteurs dits poststructuralistes, tels que Roland Barthes, Michel Foucault, François Lyotard, prophétisaient la mort des mythes de la modernité remettant en question la notion d??uvre, l?idée d?originalité, ou encore la volonté toute-puissante de l?auteur. Ces auteur-e-s ont été lus de près par une génération d?intellectuel-le-s, plus jeunes, venus d?anciens territoires colonisés, lesquel-le-s ont poursuivi ce travail de remise en question de la modernité à l?aune d?une critique informée par d?autres épistémologies, non-occidentales, et soucieuse de restituer le contexte, notamment colonial, de l?émergence de ces « mythes ». Cet héritage n?est pas sans paradoxes, puisque la notion d? « appropriation » est devenue, non plus une modalité postmoderne de la création, mais le signe d?un rapport de domination lu en termes de différence culturelle. Les études postcoloniales auraient-elles remis au centre de la création la notion de « sujet », alors même que la génération précédente annonçait la mort de l?auteur ? L?appropriation n?est-elle souhaitable que sous certaines conditions? La notion d?originalité a-t-elle été restaurée ? Ce cours propose d?analyser quelques productions provenant des champs de la théorie, des arts visuels ou encore de la littérature, depuis la fin des années 1960 à aujourd?hui, afin de déplier les notions de copie, de citation, de (ré)appropriation, de traduction, de plagiat, mais aussi de [?][voir descriptif] Séances de cours:
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